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Deux théories s'opposaient, la première mettant en scène les loups, la seconde un animal dressé doublé d'un dangereux malade ( version relaté dans le film " Le Pacte Des Loups"). Les témoignages de l'époque, parfois contradictoires, les descriptions insuffisantes, l'absence d'autopsie sur les victimes et les loups abattus, rendent difficile le travail de reconstitution des faits. Pourtant, à la lumière de l'analyse des blessures infligées, de l'état de leurs restes, des caractéristiques des victimes (sexe, âge, localité d'origine), d'une meilleur connaissance du comportement des loups, G. Ménatory et J-J. Barloy affirment que la bête du Gévaudan n'était pas un loup, ni des loups, même si ceux-ci touchèrent aux cadavres, même si ceux-ci furent tués à sa place.
D'autres "bêtes" semèrent la terreur; Pourquoi ne furent-elles pas récupérées par la tradition populaire et ne parvinrent-elles pas jusqu'à nous? En août 1766, Sarlat, en Périgord, connaît des désordres semblables à ceux qui règnent en Gévaudan. Le chroniqueur de l'époque joua sur la similitude: "cet animal faisait le contraste de la Bête du Gévaudan"...car il semblait que celle-ci n'en voulait qu'aux hommes, au lieu que celle du Gévaudan attaquait les femmes de préférence.
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