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vendredi 20 mars 2009

La bete du Gevaudan épilogue

Loups ou pas loups?

Deux théories s'opposaient, la première mettant en scène les loups, la seconde un animal dressé doublé d'un dangereux malade ( version relaté dans le film " Le Pacte Des Loups"). Les témoignages de l'époque, parfois contradictoires, les descriptions insuffisantes, l'absence d'autopsie sur les victimes et les loups abattus, rendent difficile le travail de reconstitution des faits. Pourtant, à la lumière de l'analyse des blessures infligées, de l'état de leurs restes, des caractéristiques des victimes (sexe, âge, localité d'origine), d'une meilleur connaissance du comportement des loups, G. Ménatory et J-J. Barloy affirment que la bête du Gévaudan n'était pas un loup, ni des loups, même si ceux-ci touchèrent aux cadavres, même si ceux-ci furent tués à sa place.

D'autres "bêtes" semèrent la terreur; Pourquoi ne furent-elles pas récupérées par la tradition populaire et ne parvinrent-elles pas jusqu'à nous? En août 1766, Sarlat, en Périgord, connaît des désordres semblables à ceux qui règnent en Gévaudan. Le chroniqueur de l'époque joua sur la similitude: "cet animal faisait le contraste de la Bête du Gévaudan"...car il semblait que celle-ci n'en voulait qu'aux hommes, au lieu que celle du Gévaudan attaquait les femmes de préférence.

La bete du Gevaudan 3ème partie

Mais le 2 décembre 1765, 2 enfants sont attaqués dans les parages où il y eut tant de victimes. Le 21 du même mois, Agnès Mourgues, 11 ans, est tuée. La tête arrachée du corps, le cou, les épaules, la poitrine ont été rongés. Puis les morts se succèdent à nouveau. D'une jeune fille, il resta si peu que le curé ne voulut pas établir d'acte de sépulture.

Devant la carence des pouvoirs publics, pèlerinages et retraites de prières se multiplient. Au cours de l'une d'elles, Jean Chastel fait bénir son fusil et trois balles qu'il à tirées du plomb fondu de médailles de la Vierge. Il tue un loup la 19 juin 1767 dans les bois de la Tenazeyre et sa louve le 27. Il n'y aura plus de morts. Du 1er juillet 1764 au 12 juin 1767, les autorités recensèrent officiellement 99 victimes, sans compter les blessés ni ceux qui furent quittes pour la peur.;;

La légende de la Bête était en train de naître

La bête du Gevaudan suite

Six mois après les premières attaques, les autorités locales adressent à l'Intendant du Languedoc, en suppliant d'accorder la permission d'attrouper les gens en armes. L'heure est grave. Face à la multiplication des victimes, la mutilation des corps et l'audace toujours croissante de celle qu'on n'ose plus nommer autrement que "la Bête", les gens ont peur. On informe la cour, des groupements de chasseurs se constituent, des battues s'organisent. Deux victimes en août, 5 en septembre. Enfin Duhamel intervient avec ses dragons. Réquisitions et battues indisposent les villageois sans que pour autant la tuerie cesse. On compte 18 morts fin décembre 1764. Le 27 janvier 1765, le roi offre 6 000 livres de récompense qui s'ajoutent aux 400 des diocèses de Mende et de Viviers, au 2 000 des Etats Généraux du Languedoc et aux 1 000 livres de l'évêque de Mende. Une fortune pour sauver le pays. Janvier, 11 victimes, février, 6. Le roi, soucieux de rétablir enfin la tranquillité dans cette région, envoie Denneval en Gévaudan; il a 1 200 loups à son tableau de chasse. Faute de résultats probants, Antoine de Beauterne, porte-arquebuse du roi et lieutenant de ses chasses, le remplace. Le 24 juillet, Antoine identifie clairement l'empreinte relevée auprès d'une des victimes. Cela mettre-t-il fin aux fables qui courent? Hyène, bête fabuleuse, hybride d'ours et de louve, monstre échappé d'un cirque, fléau de Dieu, instrument du Diable, sadique, loup-garou....Pour preuve: affûts, battues, courses, appâts empoisonnés, rien n'y fait. C'est donc que ce ne sont pas les loups. Les évêques demandent que l'on prie, Antoine exige des chiens de louveterie. Enfin, le 16 septembre, ils arrivent à point nommé; car le 17, des loups sont signalés dans les bois de Pommiers. Le 21, au cours de la battue, Antoine abat un grand loup. Le 4 octobre, un second est tiré ainsi qu'un louveteau; le 14, la louve est tuée; le 30, un autre louveteau connaît le même sort. Les attaques cessent. Le pays se croit délivré. Il y eut 57 victimes en 9 mois. Tous très jeunes.