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dimanche 11 janvier 2009

Le loup,sous l'empire.

Depuis les années 1990, la question du retour du loup en France suscite les controverses passionnées et les oppositions d’intérêts entre les éleveurs et les écologistes. Les sources d’Ancien Régime, étudiées par l’historien Jean-Marc Moriceau, et les témoignages écrits des contemporains, nous renseignent sur les rapports entretenus autrefois entre l’homme et le loup. A titre d’exemple, voici le témoignage, teinté d’ironie, de François-Auguste Fauveau de Frénilly, alors retiré dans son château de Bourneville, dans l’Oise, au début du XVIIIe siècle : « Les loups foisonnaient dans la forêt. A la faveur de la Révolution, ils avaient prospéré dans les campagnes comme les tigres dans les villes. On avait soigneusement détruit les cerfs, les daims et les chevreuils, tous aristocrates qui se mangent ; mais quant aux loups, gibier révolutionnaire qui mange les autres, on les avait laissés croitre et multiplier en paix. L’abandon de l’immense forêt leur avait fait une patrie paisible où les cors ni les chiens ne les incommodaient jamais. Dans mon parc intérieur qui avait alors beaucoup de portes, mais peu de murailles, ils se promenaient familièrement la nuit : nous en entendions sous nos fenêtres, et le matin on voyait le long des perrons leurs larges pattes imprimées dans le sable. Les bergers n’osaient parquer qu’avec de bons chiens, un ou deux fusils chargés et des mèches enduites de poudre qui brûlaient toute la nuit et dont l’odeur écartait les loups. Mais le loup est l’animal le plus fin de la nature. Mon premier berger, mon “majoral”, était un personnage important, décoré d’une médaille par la Société d’agriculture et renommé dans le pays comme le roi des mérinos ; avec cela mauvais sujet et ivrogne, qui comptait fort mal son peuple et se souciait peu que les loups mangeassent pour cinq ou six cents francs de côtelettes à son maitre. Un soir, il avait rentré son troupeau en oubliant trois béliers dans le parc extérieur. Le matin, lorsqu’il fut dégrisé, il les chercha, et, auprès d’une des portes du petit parc, il trouva leurs cornes et leurs sabots au milieu d’un vrai champ de bataille, avec toutes les traces d’un combat à outrance et des empreintes qui prouvaient la présence de trois loups au moins. Je fis placer les débris aux environs ; on les entoura de pièges, et cette ruse de guerre se continua pendant huit jours ; pas un loup n’approcha. Qu’on juge tout ce que cela suppose en eux de calcul et de réflexion. Il fallut plusieurs années, la renaissance de l’ordre, les chasses multipliées et le règne de Bonaparte pour réduire cette peuplade à un petit nombre dont les louvetiers conservaient la graine afin d’avoir le plaisir de les chasser. »