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lundi 26 janvier 2009
La fiche d'un champion
La morsure du loup atteint une pression de 150 kg/cm², soit le double d'un gros chien.
Le loup est un bon nageur et un meilleur coureur encore : sa vitesse de pointe est de 45 à 50 km/h, et il peut parcourir jusqu'à 60 km en une nuit
Son odorat lui permet de détecter un animal à 270 m contre le vent et sa morphologie lui offre un angle de vision à 250° (180° chez l'homme). La nuit, les yeux du loup paraissent phosphorescents car ils sont tapissés d'une couche de cellules, le tapetum lucidum, qui lui permettent de voir aussi bien que le jour.
L'audition du loup lui permet d'entendre des sons jusqu'à 40 kHz (20 kHz chez l'homme), il perçoit notamment d'autres loups hurler jusqu'à une distance de 6,4 à 9,6 km.
Les battements cardiaques ont une fréquence de 90 pulsations par minute, jusqu'à 200 lors d'efforts importants.
La fréquence respiratoire est de 15-20/minute, jusqu'à 100 lorsque le loup halète.
Code de vie et techniques de chasse
Les loups sont des prédateurs, vivant et chassant en meutes organisées, selon une hiérarchie sociale stricte. La meute est dirigée par un mâle alpha et une femelle alpha. Le couple alpha est généralement le seul à procréer. Ce type d'organisation se retrouve également chez d'autres canidés vivant en meutes, tels que les dholes (Cuon alpinus) et les lycaons (Lycaon pictus), respectivement chiens sauvages d'Asie et d'Afrique.
Les loups sont principalement présents dans les steppes de Sibérie. En Amérique, au parc de Yellowstone, survivent encore aujourd'hui quelques 3 000 loups qui côtoient les bisons et les lynxs. Ceux-ci sont remarquables pour leur technique de chasse en groupe unique. Une fois la proie repérée, ils s'élancent et utilisent la technique de l'encerclement dite technique "catapulte" pour ensuite faire la course et gagner l'estime de leurs congénères.
Le départ de l'éradication...
Les loups étaient jadis très répandus dans tout l'hémisphère Nord, puis les effectifs ont été régulés par les paysans par nécessité, permettant une activité pastorale plus sereine et viable. On peut même parler d'extermination dans la seconde moitié du XIXe siècle en Europe occidentale, après les travaux de Pasteur faisant du loup le principal vecteur sauvage de la rage. Une récompense était attribuée aux gens abattant un loup.
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